
les expressions du langage populaire
Corps et expressions populaires
– La première façon d’aborder la symbolique du corps humain c’est de se fier au bon sens populaire avec ses dizaines d’expressions qui peuvent nous servir à décrypter la symbolique des différents organes et parties du corps et des symptômes associés.
Prenons le dos .Le langage populaire est particulièrement riche à son sujet. Cette région du corps permet de prendre en charge(ou sur les épaules). Quand on a les reins solides à force d’endosser des responsabilités on commence à en avoir plein le dos, on ne peut plus se tenir droit par le poids du fardeau. Une personne qui vous casse du sucre sur le dos dès que vous avez le dos tourné et qui peut vous faire froid dans le dos il vaut mieux lui passer la mains dans le dos ou bien tendre le dos, faire le dos rond, le gros dos, ou bien courber l’échine, en attendant des jours meilleurs et éviter de se retrouver sur le dos, dos à dos ou le dos au mur.
Les membres supérieurs .
Certains ont un poil dans la main, restent les bras ballants, les bras croisés ou les mains dans les poches, à ne rien faire de leurs dix doigts. Certains refusent de mettre la main à la pâte : Ils ne lèvent pas le petit doigt ou bien ils se tournent les pouces. Pour terminer un travail il faut plus de bras, de l’huile de coude pour mettre une dernière main et terminer l’ouvrage en un tour de main après un bras d’honneur on peut en arriver aux mains. Je peux être le bras armé et le bras droit d’un boss. Il est parfois temps de prendre en mains les choses.
Ce sont nos membres inférieurs
De façon générale les membres inférieurs sont le symbole de la relation. Relation que l’on peut faciliter en faisant un appel du pied, en faisant un pas vers elle ou mieux en faisant le premier pas. Quand il s’agit d’un casse pied qui vous tient la jambe, ou qui prend vos pieds pour des boulevards, il vaut peut-être mieux s’en éloigner : tourner les talons ou partir sur la pointe des pieds plutôt que de mettre les pieds dans le plat, ou simplement de perdre pied.
La tête : le crane qui contient le cerveau, symbolique des idées, des capacités intellectuelles (grosse tête, tête de linotte, tête fêlée, tête en l’air)
La Face est l’organe symbolique du face à face, affronter, faire face, les yeux dans les yeux, sans sourciller, sans ouvrir la bouche
Le rachis cervical permet les mouvements de la tête approprié à la rencontre, au face à face ; Il permet aussi la fuite (baisser ou tourner la tête, d’indiquer la soumission (incliner la tête) ou la révolte (redresser la tête, tenir tête)) ou la survie (sortir la tête de l’eau)
Le haut des cervicale à la base du crane est en rapport avec la protection de la vie(le coup du lapin,) (le nerf qui innerve le muscle diaphragme muscle essentiel pour la respiration sort de C2 C3)
La colonne lombaire (lumbus : rein en latin) permet symboliquement de combattre et de s’opposer à une personne (lombago et sciatique surviennent souvent au moment ou la personne n’ose pas, n’arrive pas à manifester son opposition pour résister à « l’autre ».
Le coccyx, est l’équivalent de la queue de l’animal/Il sert symboliquement à la manifestation de ses émotions, notamment du plaisir.
Le sacrum est symboliquement un os « sacré » Dans l’antiquité c’était l’os offert pendant les sacrifices. Il protège l’identité personnelle, L’intimité (génitalité, sexualité)
L’axe, la colonne C’est le lieu d’où part l’impulsion première des mouvements qu’ils viennent de la tête, du cœur, des tripes, de « l’intérieur ».
L’épaule, la hanche ce sont le lieu d’où sort l’impulsion pour se réaliser concrètement (l’élan).
Le coude, les genoux les lieux de la flexibilité de l’adaptation (pendant).
Les mains les doigts les pieds, les orteils c’est la réalisation concrète de l’acte (au bout).
C’est toujours le cerveau qui commande la « compensation symbolique avec certaines règles : une note temporelle avec le futur devant, le présent sur le coté, le passé derrière. A droite c’est la relation qu’on m’impose, sans me demander mon avis à gauche c’est la relation qui m’empêche d’appliquer ma stratégie comme je l’entends.
Dans ce domaine il existe de nombreuses « grilles symboliques ». ;Pour conclure je reprendrais un passage du livre de thomas Lamotte.
« L’application d’un déchiffrage proposant une compréhension intellectuelle rigide et forcée du symptôme, valable pour n’importe quel patient, aboutit à l’échec.
L’important devant un symptôme est avant tout d’avoir l’expression verbale la plus juste qui permettra au malade, et à lui seul, de retrouver son point de vue, son véritable ressenti lors du traumatisme psychique : « ça me parle ! ». (plusieurs pistes lui sont proposés laquelle fait résonnance en lui !) »
Prochain article: nous allons résumer depuis le début

